Où est passé mon droit de travailler ?

Rédigé par Sébastien Bruneau | Classé dans : Intégrale de F.dl

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Beuarg lé gens*, Petit coup de gueule du jour... Je suis en ce moment dans le seul #TER du jour au départ de #Cluses et je constate avec joie la puissance de notre service public. Jour férié et pont potentiel oblige, ce cher personnel de la #SNCF décide donc de faire grève, et les seuls agents présents en gare ne savent même pas pourquoi.

Quasiment aucun train entre le 1/11 et le 3/11, et service de substitution quasi inexistant. Possibilités d'aller travailler presques nulles, et perte de rémunération de l'ordre de 300 euros nets pour moi.
Beaucoup pour certain, ridicule pour d'autres, ce n'est pas ce montant que je mets en avant ; c'est surtout le fait d'être dans un pays où l'on n'est INTERDIT DE TRAVAILLER QUAND ON VEUT et où l'on veut.
Je suis pourtant indépendant et libre, je gère personnellement mon planning, je paye mes cotisation à l'URSSAF, je paye toutes mes charges, je travaille comme un fou pour mes élèves, mes clients, mes concitoyens, je paie impôts et taxes locales, je paie 3 types d'abonnements à la SNCF, et pour autant, on me prive de mon droit légitime de travailler comme je le souhaite.

Juste pour parler de la SNCF, du 1er septembre au 11 novembre, on sera à minimum de 12 jours "perturbés par les mouvements sociaux", et 10 par les travaux en journée (si je n'oublie rien), soit 22/71 sur ma ligne. Je ne compte par les "incidents de personne", incidents techniques ou climatiques, un peu plus légitimes, mais qui m'ont coûté plus de 15h de retard cumulé depuis la rentrée...

*insbec

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